Révolution au Paradis
20.00 €
par Yéhuda Moraly
La France des années noires n’est pas sombre pour un secteur en particulier qui semble vivre un véritable « âge d’or » : le cinéma. Les ouvrages consacrés aux films réalisés sous l’occupation sont, en général, unanimes : le cinéma français s’est soit évadé de la réalité des années 1940-1944, soit a même manifesté des actes de résistances qui parsèmeraient ces chefs d’oeuvre réalisés dans de si pénibles conditions.
Dans Révolution au paradis, Yéhuda Moraly propose une autre thèse : ces titres, dont certains sont devenus très célèbres (La symphonie fantastique, Les inconnus dans la maison, Le camion blanc, Les visiteurs du soir, sans oublier la superproduction des Enfants du paradis), contiennent dans leurs scénarii des représentations voilées de personnages juifs, dont l’élimination symbolise celle à laquelle on aspire pour rendre à la société française sa sérénité et son bonheur. Un message identique à celui qui apparaît directement dans les films de propagande antisémite projetés à la même époque.
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